L'objet conceptuel est en tout point identique à un objet réel. Il s'agit d'un véritable objet. Rien ne le distingue mentalement d'un objet réel.
Je le vois, je le touche du doigt, il ne bouge absolument pas.
C'est une masse visuelle, un bloc visuel, indestructible, immobile, immuable, exactement comme le sont la pièce, la maison ou le quartier.
Il est là devant moi, parfaitement stable. Il ne va pas s'en aller, s'envoler, s'effacer, s'effondrer, s'évaporer. Il est ultra-solide et totalement stable.
C'est avant tout une Entité, un Tout,
"un Ensemble d'Eléments que je vois Toujours Tous en Même Temps".
La seule différence avec un objet réel est que majoritairement seul ce contenu mental, conceptuel, existe de façon directement visible.
Il est là devant moi, sous mes yeux, mais dans ma tête uniquement.
Il n'a pas à exister de façon tangible dans la réalité, dans l' "Espace Réel".
Il s'agit d'un objet conceptuel, de l'espace mental, de ce que j'appelle l' "Espace Conceptuel".
Il peut exister de façon tangible dans la réalité, correspondre à un Objet Réel visible, mais cela ne correspondra finalement qu'à une proportion très faible de cas.
Je ne verrai jamais réellement, concrètement, une architecture logicielle, un espace topologique, l'organisation des services d'une grande entreprise, un grand principe de physique, etc ...
Par contre, cet objet est spécifiquement et uniquement ce qui permet la constitution et la gestion, l'existence, des objets réels construits, d'une centrale nucléaire, d'un système de télécommunications, d'une entreprise, etc ...
(Les objets réels visibles, leurs images au sein de mon espace conceptuel, constituent un sous ensemble des objets conceptuels. (Les "ombres" de la grotte de Platon))
C'est peut être la chose la plus importante, que vous devez absolument avoir comprise : l'objet conceptuel est en tout point identique à un objet réel.
Travailler l'objet conceptuel c'est avant tout ! le contempler ! l'avoir sous les yeux, le voir !! dans son intégralité, exactement !! comme je vois cette pièce, comme je vois ma maison, comme je vois mon quartier.
Cette vision ultra posée, ultra calme, ultra stable, est la clé absolue.
Quand je travaille un objet conceptuel, et je ne fais que et exclusivement que! travailler un objet conceptuel, cet ! objet conceptuel, ce bloc visuel que j'ai là devant moi, sous mes yeux.
De plus, je ne "fais Rien" !! ou quasiment. C'est l'Objet lui même qui Fait le travail.
Je ne fais, moi, rien d'autre que le Contempler ! le regarder, me promener dedans, exactement! comme dans ma maison, comme dans mon quartier.
TOUT EST LA !!
Je vois le contenu de cet objet tout le temps, à tout instant !
Ce contenu LA! est le seul sujet ! et seul objet. Ce contenu dans sa totalité, dans son intégralité. Que j'ai à tout instant sous mes yeux ! ("Où je suis, dans lequel je suis, etc .." voir le PFC3)
Tout mon regard, toute mon attention, toute ma concentration est dédiée entièrement à ce contenu visuel pur existant, déjà constitué.
Ce contenu visuel pur indestructible supporte tout l'effort comme la table, comme la structure de la maison, comme le chariot et ses roues, qui avance tout seul, sans que j'ai à faire l'effort de porter moi même quoique que ce soit.
Je me limite moi même uniquement à me promener, à contempler, à naviguer, et, de façon totalement évidente, triviale, ultra-simple (mais aussi indispensable !), à fixer, à visser, à souder, les nouveaux arrivants, les nouveaux éléments qui sont venus se coller logiquement spontanément à cette structure lors de la toute dernière lecture.
"Je Navigue, je Relis, je Re-Navigue, je Fixe, je Visse, je Soude,
Les Nouveaux Eléments ramenés par le structure,
Qui s'y sont collés logiquement spontanément pendant la Relecture,
Que je vois, qui sont là, qui ne bougent pas, qui n'attendent que ça,
Que je peux Fixer, Visser, Souder, soigneusement,
en toute tranquilité, en prenant tout mon temps"
Je ne fais donc que cueillir, recueillir, récolter. Ce n'est pas moi qui ai fait exister ces nouveaux éléments. C'est la terre qui fait pousser le blé, l'agriculteur ne fait que récolter.
Tout l'effort est founi par l'objet lui même, par ce contenu visuel pur indestructible (cvpi) existant, déjà constitué.
Contenu visuel pur indestructible (CVPI), que je complète, que j'enrichis, que je prolonge, auquel j'ajoute, au cours de cette nouvelle séance, en y fixant, soudant, ces nouveaux éléments.
CVPI dont la capacité à "draguer", à ramener dans ses filets, à fixer et à conserver spontanément de nouveaux éléments augmente de ce fait à son tour constamment, par effet boule de neige, effet de masse, gravitationnel, plus-il-y-en a-plus-il-en-vient.
Ce contenu que j'ai donc constamment !! sous mes yeux, qui est bien l'unique ! sujet et l'unique ! objet.
Je n'ai pas besoin, il est complétement inutile et stérile, de penser à autre chose.
Ce contenu pense à 90% pour moi, collecte pour moi. Je n'ai moi même que ! à rêver, à naviguer, à contempler, puis, à fixer, visser, souder, après relecture, les nouveaux arrivants, qui s'y sont collés logiquement spontanément. (Je préfère le redire dix fois, cent fois, mille fois !).
Ce contenu lui même là, fait 99% du travail, supporte 99% de l'effort, de la charge !
Cette démarche totalement cumulative, basée constamment sur l'existant, sur le cvpi existant, déjà constitué, doit être appliquée dès les premiers instants, dès les toutes premières séances d'étude d'un sujet (de valeur) quelconque, d'un objet quelconque à constituer, à construire.
Dès les premiers instants de l'étude, il se dégage un contenu, même infime, même grossier, même faux, mais visuel pur et indestructible.
C'est donc le bon ! Ca suffit.
La prochaine séance appliquera strictement le principe ci-dessus à ce tout petit contenu initial, aussi inexact et infime soit il.
Cela veut dire aussi, que tout sujet que vous avez étudié avec intérêt un jour dans le passé dispose déjà amplement du germe suffisant pour entamer sa (re-)construction, même vingt ans après, si tel est votre souhait (vous n'aurez alors pas perdu votre temps ..)
LA CERTITUDE ABSOLUE DE LA PERFECTION
Ce principe a pour conséquence énorme ! que vous êtes absolument certain !! d'atteindre la perfection et qui plus est, sans quasiment aucun effort.
Vous êtes absolument certain en conséquence, logiquement, mathématiquement, de parler parfaitement le chinois et le polonais et l'allemand et le .., etc .., si vous le décidez simplement.
La perfection de l'objet est en effet totalement certaine, ne peut pas, ne peut plus, logiquement, vous échapper.
C'est impossible !
La finition de l'objet, sa perfection, la disponibilité parfaite, à tout jamais, à vie, de chacun de ses éléments est totalement certaine, du fait de cette démarche indestructibilisante croissante, strictement cumulative.
Et donc, à terme, dans un avenir limité raisonnable et planifiable, la disponibilité certaine des vingt mille éléments qui constituent un langage, tout langage, qui sont contenus strictement, complétement, dans deux cents objets, dans deux cents textes de référence.
Dans l'Espace Conceptuel, je trouve d'une part l'Objet, image, projection d'un objet Réel, existant (cette table, ce chien, cette prof, Paris, la Place de la Bastille, etc ..)
Je trouve d'autre part le Type d'Objet : la table, le chien, le prof, la ville, la place .
"Tout Objet a un Type, qui le définit à 99,99 %, est et n'est que un Type d'Objet Instancié, Existancié, Réalisé, Concrétisé, Matérialisé, le Clone, la Reproduction, la Photocopie, d'un Type d'Objet, d'un Objet Type, d'un Prototype."
Il y a une infinité d'Objets et très très peu de Types d'Objets.
Au niveau conceptuel, mon cerveau ne fait pas de différence ! entre les deux. Un Type d'Objet, est et n'est rien d'autre que l'un des Objets de sa Classe. "Simplement minimisé, minimalisé, géométrisé, modèlisé, schématisé, épuré, idéalisé."
Il correspond plus précisément à "la Partie Commune Evidente d'un Grand nombre d'Eléments qui se Ressemblent Enormément".
Donc ! Un Type d'Objet, aussi Abstrait Soit Il !, se travaille exactement ! comme un Objet de la réalité ordinaire (le chat, l'écuelle, le lait, etc ..), à 100% !! visuellement ! à 100% trivialement, à 100% infiniment facilement !
OBJET TERMINAL ET OBJET DE REFERENCEMENT
L'Objet Terminal, c'est le Texte de 1 page (voire 2, l'Objet "Standard"), ou d'une demie ou un tiers de page (le Petit Objet).
Il se distingue de la deuxième Catégorie, l'Objet de Référencement.
"L'Objet de Référencement, de Rangement, de Classement,
d'Accessibilisation, d'Existenciation, de Visibilisation,
Structure, Liste, Index, Table des Matières, Plan, Carte."
A ce second type d'Objet correspondent principalement le Langage et le Thème, dans la hiérachie globale (voir "les Couches").
Il est fondamental de travailler, exactement de la même façon, l'Objet Terminal et l'Objet de Référencement.
L'Objet de Référencement Fait Exister visuellement l'Objet Standard, comme on le fait en permanence et de façon vitale, avec la carte de France, avec un plan, du quartier ou du métro, avec un magasin, avec le très très cher quart d'heure de pub à la télé, dont le rôle est d'exposer, de faire exister, de rendre visible les produits qui sont en stock dans l'ombre très loin là bas, le tableau de Mendeleïev, un portail Web, etc ..
C'est à dire que, souvent, l'Objet de Référencement a reçu, par nécessité absolue, lui aussi, une nature d'objet Standard.
Mais, Très Souvent aussi, il n'est pas Explicite, ou de façon alors très très peu visible, très indigeste (la plupart des tables des matières sont quasi illisibles).
Il est fondamental ! de travailler explicitement les Objets "Langage" et "Thème" à Fond ! exactement comme un Objet Terminal.
Au niveau du Langage, qui est très large, je vais très souvent utiliser une Structure Type de Thèmes, un ensemble Standard de Thèmes.
En Langues, par exemple, j'utilise celle ci depuis plus de dix ans :
"Manger, Dormir, se Laver, se Vétir, se Loger, se Déplacer,
Travailler, Etudier, s'Informer, Communiquer, Acheter, Payer,
se Distraire, se Reposer, s'Aimer"
Je connais cette liste générique de Thèmes absolument par coeur (et bien sûr en 3D).
Les Identifiants des Textes (Objet Standard) s'accrochent spontanément et pour toujours à l'élément correspondant de cette liste (je n'ai qu'à les photographier mentalement quand ils apparaissent la première fois).
Quand je m'arrête sur un de ces éléments, (un de ces identifiants de thèmes génériques), les identifiants des Textes me sautent alors aux yeux en une nanoseconde systématiquement.
Ils sont ! là, ils sont rangés là, ils existent à cet endroit là, pour toujours à tout jamais (exactement comme le lavabo dans la salle de bain, comme la Bretagne sur la carte de France, comme la gare de Nogent.)
Ils sont tellement là, tellement présents, tellement visibles, que j'obtiens cet effet absolument parfait de "quartier", de "ville", parfaitement totalement navigable à coût totamement nul.
En informatique, autre exemple, j'utilise toujours notamment, pour tout outil :
"Installation, Configuration, Démarrage-Arrêt, Contrôle d'Activité et de Performance, Optimisation, Sécurisation"
"Gestion des Utilisateurs, Droits d'Accès, Ressources, Audit"
"Affichage, Impression, Communication, Partage de Ressources, Sauvegarde-Restauration"
"Fichiers, Mémoire, Processus"
"Gestion des données, Fichiers, Lecture-Ecriture, Verouillage, Transactions"
"Interface utilisateur, Utilitaires, Programmation"
"Edition, Compilation, Edition de Liens, Exécution, Mise au point"